Pour aller plus loin
Une société pétrochimique brésilienne veut forer des puits de pétrole dans l’Océan près de l’embouchure de l’Amazonie. Les scientifiques craignent pour la biodiversité locale.
https://www.nature.com/articles/d41586-023-02187-3
Les sécheresses dans l’Amazonie sont de plus en plus fréquentes et intenses. Selon les scientifiques, un seuil critique pourrait être atteint très prochainement. Un lien avec les oscillations d’El Nino est mis en avant.
https://www.nature.com/articles/d41586-023-03469-6
Cet article présente la distribution en microplastiques dans l’estuaire amazonien. L’activité de pêche est à l’origine d’une majorité de la production et de son déplacement entre les zones. Les auteurs précisent que cette zone reste trop méconnue.
https://www.nature.com/articles/s41598-024-80468-1
Une étude révèle que les mangroves amazoniennes exportent des éléments traces, notamment le néodyme, via les eaux interstitielles et la dissolution du fer et du manganèse. Et ce à un niveau comparable aux dépôts atmosphériques.
https://www.nature.com/articles/s43247-024-01989-1
L’aquaculture en Amazonie pourrait répondre aux besoins alimentaires croissants et stimuler l’économie locale, mais elle présente des enjeux environnementaux et sociaux complexes.
https://www.nature.com/articles/s41893-024-01500-w
Le panache du fleuve Amazone serait un obstacle à la dispersion larvaire de certains animaux aquatiques : cnidaires, mollusques, échinodermes… C’est une véritable barrière aux individus ne nageant pas activement.
https://www.nature.com/articles/s41598-021-04165-z
Les débris issus des feux de forêt produisent des nutriments qui viennent enrichir l’Océan au niveau des côtes. Cela aurait pour effet de booster la production de phytoplancton.
https://www.nature.com/articles/s41467-022-29013-0
Les études génomiques confirment que les mangroves et autres forêts côtières sont en grand danger et risque d’être endommagées de manière irréversible dans les années à venir.
https://www.nature.com/articles/s41559-022-01744-9
Des drones sous-marins ont permis de détecter 12 signaux sismiques en 6 ans dans le bassin de Santos (Brésil), prouvant leur efficacité pour surveiller les séismes en zones côtières où les stations classiques sont moins efficaces que dans les terres.
https://www.nature.com/articles/s41598-025-03250-x
En 20 ans, la biomasse des poissons natifs a chuté dans le Haut Paraná (Brésil), tandis que les espèces exotiques progressent. Résultat : une pêche divisée par deux, minée par l’urbanisation et l’appauvrissement des milieux.