Pour aller plus loin
Les coraux offrent une protection naturelle des côtes en atténuant les vagues générées par les tempêtes. Mais qu’en est-il lorsque les récifs sont dégradés ? Réponse dans une étude menée en Polynésie française, à laquelle a participé l’IRD.
https://www.ird.fr/recifs-coralliens-en-bonne-sante-de-veritables-brise-lames-naturels
Dans quelle mesure le changement climatique affecte-t-il le corail ? Yann Lacube est chef de projet de plongée au CRIOBE et tente de répondre à cette question. Focus sur son travail au milieu des coraux de Polynésie française.
https://www.nature.com/articles/d41586-023-04092-1
En Polynésie française, une base de données biogéographique révèle une forte hétérogénéité des inventaires et des biais liés à l’accessibilité, avec une meilleure couverture marine que terrestre. Jusqu’à 98 % de la biodiversité reste sous-documentée.
https://www.nature.com/articles/s41598-025-06631-4
Depuis janvier, les équipes du projet To’a Nu’uroails pratiquent le bouturage de corail et le ramassage de l’algue Turbinaria ornata, responsable de l’étouffement des récifs.
Pétrels et puffins occupent des espaces en communs à Tahiti et rentrent souvent en concurrence. Cette étude passionnante montrent comment les changements sociaux et comportementaux des uns permettent de mieux tolérer les autres…
https://www.nature.com/articles/s41598-020-72206-0
Un récif corallien de 3 km de long a été découvert dans un état de conservation exceptionnel au large de Tahiti, à plus de 30 m de profondeur. Cela suggère que les coraux pourraient survivre dans les eaux froides malgré le réchauffement de l’Océan.
La pollution plastique est dense dans des zones reculées des activités humaines. Les déchets arrivent jusqu’aux atolls inhabités du Pacifique central qui hébergent de nombreux récifs coralliens. La pollution plastique est une menace émergente pour eux.
https://www.nature.com/articles/s41586-023-06113-5
La dégradation des récifs change la façon dont les demoiselles Pomacentrus amboinensis survivent. Sur du corail mort, les plus rapides et réactives s’en sortent mieux, alors que sur du vivant, l’orientation du poisson compte davantage.
https://www.nature.com/articles/s41598-025-22578-y
Si les coraux recolonisent rapidement les milieux, ils ne redeviennent pas pour autant habitables pour les espèces animales. Les demoiselles semblent avoir du mal à s’installer dans les nouvelles colonies.
https://www.nature.com/articles/s41598-020-73979-0
Voici une étude qui souligne l’importance des populations de prédateurs pour le bon fonctionnement des récifs coralliens, à travers le prisme des poissons demoiselles.